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L'Escarène | |
L'Escarène Vue du village depuis la maison de retraite. | |
Administration | |
Pierre Donadey | |
06440 | |
06057 | |
Démographie | |
Escarénois | |
2 507 (2016 en augmentation de 3,85 % par rapport à 2011) | |
235 2 | |
Géographie | |
Min. 220 | |
10,67 2 | |
Localisation | |
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L'Escarène (parfois orthographiée Escarène) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Escarénois.
L'Escarène et ses environs.
L’Escarène est une vieille bourgade de l’arrière-pays niçois, à mi-chemin entre la mer et le parc National du Mercantour, et située sur la route de Tende entre le col de Nice et celui de Braus. Elle a été édifiée dans le fond du vallon du Paillon de l'Escarène, à la confluence des ruisseaux du Redebraus et du Paillon.
Plus de la moitié de son territoire est formé de forêt de pins et de chênes, avec des sentiers balisés pour faciliter promenades et randonnées.
•.Train : la commune est desservie par la ligne de Nice à Breil-sur-Roya. Cette ligne emprunte à cet endroit le viaduc de l'Escarène1.
•.Route : la D 2204 traverse la commune.
Pour se rendre à l'Escarène à partir du centre de Nice, remonter vers la vallée du Paillon par le tunnel souterrain, puis poursuivre par la Pénétrante jusqu’à la sortie autoroute Nice Est, continuer toujours par la Pénétrante en direction de Drap-Contes-Sospel ; au dernier rond point, prendre à droite la Départementale 2204 vers l'Escarène (à 8 km de Nice Est). Compter 20 minutes de trajet.
Communes limitrophes de L'Escarène
L'Escarène | ||
Le nom de la commune vient de l'ancien occitan et franco-provençal scarenna, nom de lieux-dits fréquent dans les Alpes et plus largement le Sud-Est (Escarène, Echarenne, Echerenne, Eycherennes, Eysserennes, Echirène, Echarasson, Chérennes, etc). Le mot dérive du latin scala, « échelle », avec passage classique du l intervocalique en r. En toponymie, il désigne l'arête, la partie la plus raide de la montagne où l'on accède comme par les degrés d'une échelle2.
En occitan niçois, le nom de la commune est L'Escarea selon la norme classique et la norme mistralienne. En langue occitane niçoise (Georges Castellana), la forme locale L'Escarea connaît aussi la variante L'Escarena employée à Nice. Les habitants sont lu Escare(n)ascs (norme classique) ou lu Escare(n)asc (norme mistralienne). A Scarena est le nom en dialecte ligure intémélien, Scarena est le nom italien de la commune, officiel entre 1814 et 1860.
Le village est cité au XIe siècle. En 1037, il existe une église Saint-Pierre à L'Escarène. Le fief de Lescarena ou Scarena appartenait à l'abbaye Saint-Pons de Nice.
Un château y a été construit dans la première moitié du XIIIe siècle mais il est cité comme détruit en 1252. Les premières maisons ont été construites à la fin du XIIIe siècle3. La plus ancienne maison connue est la maïoun dé Pié, à Safranier. Sans porte ni fenêtre, on devait y entrer par le toit au moyen d'une échelle.
En 1520, le village s'est détaché de la commune de Peille. La seigneurie de la commune a appartenu à une famille de consuls de Nice, les Tonduti qui ont eu le titre de comte de L'Escarène. Jusqu'en 1570, le village s'est développé sur les pentes du mont Pifourchier.
Le développement de la route du sel entre Nice et le Piémont par L'Escarène, Lucéram, Lantosque et la vallée de la Vésubie va faire du bourg une étape. La construction de la route royale par le col de Tende va accroître l'importance de la ville comme relais routier4.
Pendant la Révolution, il y a à L'Escarène un tribunal militaire jugeant les barbets.
Le séisme du 23 février 1887 a fait des dégâts dans la région.
Le 30 octobre 1928, la ligne de chemin de fer de Nice à Coni est inaugurée.
Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes.
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La mairie.
Liste des maires successifs
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
1861 | 1865 | Octave Deleuse |
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1865 | 1870 | Louis Arnulf |
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1870 | 1871 | Henri Rostagni |
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1871 | 1874 | Jean-Baptiste Cauvin |
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1874 | 1876 | Augustin Faraut |
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1876 | 1884 | Louis Arnulf |
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1884 | 1885 | Pierre Pasquier |
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1885 | 1886 | Romulus Arnulf |
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1886 | 1890 | Louis Arnulf |
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1890 | 1894 | François Alardi |
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1894 | 1896 | Henri Fulconis |
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1896 | 1906 | Thérésius Blanchi |
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1906 | 1908 | Henri Fulconis |
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1908 | 1912 | Jules Sioly |
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1912 | 1919 | André Blanchi |
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1919 | 1940 | Paul Roux |
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1944 | 1947 | Xavier Faraut |
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1947 | 1957 | Louis Blancart |
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1957 | 1962 | Paul Roux |
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1962 | 1976 | Godéart Pachiaudi |
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1976 | 1980 | José Martel |
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mars 1980 | 2001 | Gilbert Cardon |
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mars 20015 | En cours | Pierre Donadey6 | Médecin |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation7. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 20048.
En 2016, la commune comptait 2 507 habitantsNote 1, en augmentation de 3,85 % par rapport à 2011 (Alpes-Maritimes : +0,23 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
998 | 1 177 | 1 365 | 1 685 | 1 856 | 2 048 | 580 | 1 819 | 1 762 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
1 627 | 1 585 | 1 496 | 1 482 | 1 457 | 1 370 | 1 281 | 1 128 | 1 108 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
1 220 | 1 467 | 1 062 | 1 071 | 902 | 953 | 1 223 | 1 619 | 1 553 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2009 | 2014 | 2016 | - | - |
1 424 | 1 751 | 2 128 | 2 239 | 2 384 | 2 511 | 2 507 | - | - |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 19999 puis Insee à partir de 200610.)
Histogramme de l'évolution démographique
En 1991 fut fondé le Festival de Musique Ancienne de l'Escarène et du Paillon. Cette manifestation, nationalement réputée, a programmé plus de 200 formations internationales couvrant les répertoires médiéval, renaissance et baroque. Les organistes Bernard Foccroulle, Jean-Marc Aymes, Olivier Vernet, Dominique Ferran, Jean-Patrice Brosse s'y sont succédé à la tribune des orgues Grinda. Paul Van Nevel, Brigitte Lesne, Pedro Memelsdorff, René Clemencic, Hélène Schmitt, Jean-Christophe Spinosi, Chiara Banchini, Guillemette Laurens, Dominique Visse, Rinat Shaham, Arianna Savall, Michael Lonsdale, Gabriel Garrido, Christina Pluhar, Vincent Dumestre, Martin Gester, Hervé Niquet, Hugo Reyne ou Jean Tubery y ont donné des prestations.
Depuis l'an 2000, les « Rendez-vous de l'Orgue Vivant » sont organisés chaque été pour mettre en valeur l'orgue historique des frères Grinda. Plusieurs récitals d'orgue sont ainsi programmés au cours des mois d'août et septembre avec le concours d'organistes prestigieux comme René Saorgin, Marc Giacone ou Henri Pourteau.
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•.L'église Saint-Pierre-ès-Liens et son orgue historique classé, construit par les frères Grinda en 1791
•.La chapelle des Pénitents blancs
•.La chapelle des Pénitents noirs
•.Le moulin à huile et son musée
•.Le Pont-Vieux
•.Le quartier du Serre
•.Le monument aux morts
•.Le mausolée de la re DFL
•.Les lavoirs
•.La chapelle Saint-Roch
•.La chapelle Saint-Pancrace
•.Le parcours botanique ScarénaBerra
•.Le parc Aiga que canta
•.Le musée des cougourdons
L'église Saint-Pierre-ès-Liens.
L'église Saint-Pierre-ès-Liens et la chapelle des Pénitents noirs.
Le Pont-Vieux.
•.La famille Tonduti11 de L'Escarène. Famille d'origine niçoise. Cette famille a été comte de L'Escarène, seigneur de Peglione (Peillon) en 1580, seigneur de Falicon (en 1737), seigneur de Castelnuovo (Châteauneuf) en 1761, comte de Villafranca (Villefranche) en 1738, seigneur de Toetto-Scarena (Touët-de-l'Escarène) :
•.Antoine Tonduti a été premier consul de Nice en 1462,
•.La branche principale des Tonduti a été investie du comté de L'Escarène le 3 avril 1700, avec le comte Horace Tonduti12.
•.Antoine Barthélemy Tonduti (1771-1856), comte de L'Escarène, a été officier dans l'armée sarde. Il est nommé en 1808, par Napoléon er, secrétaire général du département de la Méditerranée. Après 1815, il est nommé directeur général des Postes de France, puis ministre des Travaux publics. En 1831, le roi Charles-Albert de Sardaigne le nomme ministre de l'Intérieur. Il quitta le ministère en 1835 en conservant le titre de Ministre d'État.
•.La famille Audiffret : Famille d'origine italienne, qui francise son nom en s'établissant dans la vallée de Barcelonnette. La branche niçoise de la famille descend de Pierre d'Audiffret, capitaine, commandant les armées espagnoles, gouverneur de Lérida en 1517. Son fils Marcellin fonde la branche de Nice. Son petit-fils, Jean d'Audiffret, chevalier, s'établit à Nice, et se marie à Villefranche le 6 juin 1644 avec Françoise de Conceil, de la ville de Crémone13.
•.Le pape Pie VII séjourne à L'Escarène, en 1814, dans la maison de Jean-Baptiste d'Audiffret.
•.François Fulconis dit Lalin, né à L'Escarène en 1760 chef Barbet mort en 179714,15.
•.Henri Bénévène (1906-1945), légionnaire d'origine suisse, Compagnon de la Libération, Mort pour la France sur le territoire de la commune et inhumé au mausolée de la 1re DFL.
Article connexe : Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
| Blason | D'or denticulé de sable, au chevron d'azur chargé de cinq étoiles du champ (d'argent), accompagné en pointe d'un faucon chaperonné de sable posé sur un mont isolé du même. |
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
•.Charles-Marius Peirani, Mon village : L'Escarène, Serre éditeur (collection les régionales), Nice, 1989 (ISBN 978-2-86410-115-4) ; 208
•.Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, passé religieux et féodal, 70-86, Nice-Historique, année 1980, o 72 Texte [archive]
•.Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, passé religieux et féodal (suite), 101-121, Nice Historique, année 1980, o 73 Texte [archive]
•.Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, le rôle de la communauté de l'Escarène au point de vue paroissial (suite et fin, 74-84, Nice Historique, année 1982, o 77 Texte [archive]
•.Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, la paroisse depuis 1792, 12-29, Nice Historique, année 1981, o 74 Texte [archive]
•.Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, œuvres pies et vocations, 115-129, Nice Historique, année 1981, o 75 Texte [archive]