Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Cet article est une ébauche concernant une commune des Alpes-Maritimes.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Lucéram | |
Lucéram Vue du village depuis la route de l’Authion. | |
Administration | |
Michel Calmet | |
06440 | |
06077 | |
Démographie | |
Lucéramois | |
1 285 (2016 en augmentation de 4,98 % par rapport à 2011) | |
20 2 | |
Géographie | |
Min. 400 | |
65,52 2 | |
Localisation | |
| |
Lucéram est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Lucéramois.
Lucéram possède le village de Peïra-Cava, première station de sports d'hiver du département créée à l'initiative de Victor de Cessole en 1909, auquel l'on accède par le col Saint-Roch et le col de l'Orme. Carrefour de la route du sel, étape de la route du Baroque de la région niçoise, le village comporte de nombreux monuments ecclésiastiques et médiévaux, ainsi que des retables de Ludovico Bréa.
Lucéram en hiver.
Le vieux village est bâti sur un éperon rocheux, qui domine le Paillon. En fond de vallée, il est un carrefour de la route du sel qui mène du port de Nice à la Savoie, en passant par la vallée de la Vésubie. Le village se situe à 650 d'altitude, à 27 de Nice par la D 2566.
Vue depuis « La Cabanette », au-dessus du village, vers Peïra-Cava.
Le village possède une commune assez vaste, de 65,2 2, qui se découpe en plusieurs hameaux : Peïra-Cava, Saint-Laurent, Les Mounts, les Mortissons, Garibert et le Tournet. Entouré par les communes de Sospel, Moulinet, l'Escarène, Touët-de-l'Escarène, Berre-les-Alpes, Duranus, Coaraze, Utelle et Lantosque, Lucéram est un village de moyenne-montagne de l'arrière-pays niçois. La commune offre des paysages de maquis, de forêts de pins, de chênes ou de sapins et d'épicéas, notamment vers Peïra-Cava. Les anciennes restanques offrent encore à la vue de nombreux oliviers qui font aujourd'hui partie de l'aire de l'AOC « Huile d'olive de Nice ».
En plein cœur du Pays niçois, la commune de Lucéram fait partie des Préalpes de Nice et compte la Cime de Peïra-Cava (1 581 ) pour point culminant. Ses nombreux maquis et forêts sont soumis à un fort risque d'incendie. En 2003, un incendie a ravagé plus de 2 000 hectares de forêts, notamment entre le col Saint-Roch, le col de l'Orme et le col de Braus. Depuis, la végétation a repris ses droits, et des opérations de replantations d'arbres ont été menées grâce au concours du Prince Albert II de Monaco1.
Communes limitrophes de Lucéram
Lucéram | ||
Article détaillé : Peïra-Cava.
La Tour du village vue depuis l'arrière.
La plus ancienne partie du village fut construite vers le XIIIe siècle, sur un éperon rocheux appelé le Baous. De nombreuses rues étroites en escalier serpentent depuis la place Adrien Barralis jusqu'au pied de la tour à la gorge fendue, pour la partie haute, et la rue du Docteur Moriez traverse la partie basse.
L'origine du nom Lucéram est incertaine :
•.Il serait originaire du nom Lucerius ou Lucerus. Lucerius était un moine bénédictin du VIIIe siècle, originaire de Provence qui est devenu abbé de l'Abbaye de Farfa, dans le Latium.[réf. nécessaire]
•.Le nom serait un dérivé d'un certain Luceranus qui apparaît dans les textes en 1057, et aurait ainsi donné son nom au village.[réf. nécessaire]
•.L'expression latine Lux eram ("j'étais la lumière") pourrait également être à l'origine du nom.[réf. nécessaire]
•.Durante donne une autre expression, Lucus eram ("j'étais un bois sacré"), semblerait se référer à la vénération antique des forêts, dont le village était entouré. Cette étymologie est discutable quand on la rapproche de sa dénomination latine Pagus Liccirum2,3. Louis Durante indique aussi que cette formule signifiait que le village était construit sur une éminence entièrement boisée. Dans les textes anciens on trouve aussi Lucis-ramus ou Luciramus. Il fait de Lucéram la capitale de la peuplade des Lepontii citée sur l'inscription du Trophée des Alpes4.
Au Ve siècle , arrivée des Ligures qui s'installent à Nice et dans l'arrière-Pays. D'après Louis Durante, Lucéram était la capitale de la peuplade des Lepontii citée sur l'inscription du Trophée des Alpes4. C'est une des dernières peuplades vaincues par les Romains dans les Alpes-Maritimes. Ils auraient alors installé un poste militaire à Lucéram pour contrôler le passage sur une voie reliant La Turbie à la vallée de la Vésubie. De nombreuses pièces romaines (monnaies, poteries) sont les traces de cette présence.
Lucéram est mentionnée pour la première fois en 1057 (Lucerammo)5. Un personnage portant le nom de Luceranus ou Lucerus est cité à cette date.
En 1108, Lucéram est cité comme un lieu fortifié.
Le château de Lucéram est cité en 1156. Il est situé sur un promontoire, près d'une église, peut-être sur le site de la chapelle Saint-Jean.
Romée de Villeneuve intervient en Provence orientale avec le comte de Provence Raimond Béranger IV ou V pour en reprendre le contrôle et lutter contre l'influence grandissante de la république de Gênes qui lutte contre les comtes de Vintimille pour contrôler les villes côtières.
Charles er d'Anjou est comte de Provence, en 1246, par son mariage avec Béatrice de Provence.
Le 28 mars 1258 est signé le traité de Luceram par lequel les comtes Boniface et Georges de Vintimille vendent Breil, Saorge et autres fiefs au comte de Provence Charles er d'Anjou.
Les comtes de Vintimille cèdent leurs droits sur Lucéram au comte de Provence en 1272. C'est probablement à cette date qu'est construite la maison seigneuriale dont on peut encore voir une porte dans le mur nord de l'église Sainte-Marguerite de Lucéram. Le comte de Provence accorde une charte reconnaissant les franchises des habitants de la commune et leur indépendance administrative. Elle forme alors avec les villages voisins de Peille et Utelle une confédération républicaine indépendante6.
Les communautés de Belvédère, Breil, La Bollène, Lantosque, La Tour, Lucéram, Peille, Roquebillière, Saint-Martin, Saorge, Sospel et Utelle signent le 28 janvier 1328 un accord pour mettre fin à une guérilla et de déprédations avec la communauté de Tende depuis 10 ans.
Après la mort de Jeanne re de Naples, Charles de Duras et Louis er d'Anjou s'affrontent. Le 26 avril 1383, à Lucéram, au cours du consilium generale de la viguerie, Antoine de Castello, notaire de Lucéram, reconnaît Charles Duras, roi de Naples, comme comte de Provence au nom des communautés de l'Escarène, Breil et Saorge. L'Union d'Aix fait sa soumission à Louis II d'Anjou le 21 octobre 1387. Profitant de l'affrontement entre deux prétendants pour le comté de Provence, Jean Grimaldi de Bueil, nommé sénéchal de Provence par Ladislas de Duras, et son frère Ludovic vont comploter pour obtenir un accroissement de leurs fiefs en promettant au comte de Savoie de lui apporter l'allégeance de la partie orientale de la Provence qui avait soutenu Charles de Duras. Le 28 septembre 1388, signature d'une charte entre la communauté de Nice et le comte Amédée VII de Savoie, puis des autres communautés, à Lucéram, Sospel, le 17 octobre, conduisant à la dédition de Nice à la Savoie, formant les Nouvelles terres de Provence qui ne se sont appelées comté de Nice qu'en 1526. Au moment de cet accord, Lucéram, Levens et Peille ont protesté contre cette réunion en prétextant de l'achat de leur affranchissement à la reine Jeanne. L'hommage définitif de Nice et des autres communautés au comte de Savoie est passé à Nice le 16 novembre 1391. Cependant les communes de Lucéram, Levens et Utelle protestèrent en affirmant qu'ayant été formées en communautés libres par achat de leurs droits à la reine Jeanne elles ne voulaient pas participer à l'hommage définitif au comte de Savoie. Comme ces communautés étaient en position de défendre leurs droits, les représentants du comte préférèrent négocier7.
L'accroissement de la population de Lucéram qui se trouve sur la route du sel entre Nice et le Piémont par la vallée de la Vésubie va entraîner la construction de nouveaux remparts pour la protéger. La tour nord-est date de 1395.
Amédée VIII va mener une politique pour contrôler les quatre vigueries des Nouvelles terres de Provence. En 1430 le comte de Savoie obtient l'hommage définitif de Lucéram moyennant la concession de plusieurs privilèges dont celui de la fourniture de sel à moitié prix de celui des autres communes et le droit de porter un couteau d'une palme et demy de lame.
L'ouverture de la route Paganine à l'initiative du fermier des gabelles de Nice Paganino Dalpozzo8,9, en 1434, va faire passer la route du sel par Levens, Duranus, Cros-d'Utelle, Saint-Martin-Lantosque, et gagner une journée pour atteindre Saint-Martin par rapport à la route passant par Lucéram et le col de Saint-Roch. Les autres routes sont encore soumises aux exactions du comte de Tende pour celle passant par le col de Tende et des seigneurs de Menton et Monaco pour celle passant par le littoral. La route du sel par la vallée de la Roya va se développer après l'acquisition par le duc de Savoie du comté de La Brigue, puis du comté de Tende, le 14 mai 157910, définitive en 1581. Les ducs de Savoie ont acheté la principauté d'Oneille en 157611.
En 1454, après les actions des ducs de Savoie contre les franchises des communautés, les communautés de la viguerie de Vintimille-Val de Lantosque s'adressent au duc Louis er pour lui demander de respecter les libertés des privilèges qui lui ont été accordés par l'acte de dédition du 17 octobre 138812.
Une épidémie de peste frappe le comté de Nice, en 1467, qui perd le tiers de sa population13.
En 1483, le comte de Savoie envoie un commissaire pour dresser la limite des communautés à Braus, en présence des députés de Sospel, Peille, Touêt et Lucéram.
La chapelle Saint-Grat de Lucéram est décorée vers 1480-1485, probablement par Giovanni Baleison.
La construction de l'église Sainte-Marguerite de Lucéram est entreprise à partir de 148714. En l'année 1504, l'église est « achevée et décorée par les soins de Jean Bonfils, recteur de la paroisse, ainsi que l'indique l'inscription gothique tracée en noir à l'intrados de la voûte », d'après F. Brun.
La peste fait son apparition à Nice en février 1550.
Nouvelle épidémie de peste à Nice et dans le comté en 1580 faisant plusieurs milliers de morts10.
En 1552, à la demande d'Anne Lascaris, comtesse de Tende, ses vassaux et des troupes de mercenaires s'emparent du château de Saorge. Le gouverneur de Nice envoie des troupes pour reprendre le château qui se sont renforcées des milices de Lucéram, l'Escarène, Sospel et Breil-sur-Roya.
Le 20 août 1564 un violent tremblement de terre est ressenti à Nice et dans l'arrière-pays.
Grâce à legs fait le 17 juillet 1624, création de l'hospice de Lucéram. Cet hospice ne possède aucun bâtiment mais donne des aides aux nécessiteux.
Nouvelle épidémie de peste à Nice et à Lucéram en 1630-163115
Le grand maître des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, Jean-Paul Lascaris, achète en 1636, pour 18000 écus les moulins, fours, appartenant à la commune de Lucéram16. Il en a doté une nouvelle commanderie dite de Sainte-Marguerite de Lucéram. Ses petits-neveux et arrière-petits-neveux, qui ont construit le palais Lascaris de Nice, en ont été les titulaires et usufruitiers jusqu'en 1738.
En 1691 une montagne glisse en faisant des destructions à Lucéram.
Après la guerre de la Ligue d'Augsbourg, le besoin d'argent amène le duc de Savoie à vendre des droits. En 1700 in donne une Lettre d'inféodation de Lucéram en faveur d'Annibal Cotta.
Le 2 avril 1744, des troupes franco-espagnoles, les gallispans, franchissent le Var pendant la guerre de succession d'Autriche. Ils prennent rapidement Nice, mais les troupes austro-sardes ont installé des camps retranchés pour protéger Villefranche où se trouve la flotte anglaise, et le col de Braus. Les troupes françaises s'avancent sur Peïra-Cava pour menacer la route du col de Tende. Les troupes austro-sardes se sont alors retirées sur Breil permettant aux troupes gallispanes d'attaquer le camp retranché de Villefranche dont les troupes sont évacuées par l'escadre anglaise vers Oneille17. En 1746, les troupes franco-espagnoles sont battues à Plaisance entraînant une retraite sur le comté de Nice. Les combats se concentrèrent sur le littoral entre 1746-1747. La paix revient avec la signature du traité d'Aix-la-Chapelle.
Supplique de Louis Isnardi et d'Annibal Cauvin en 1766 pour rétablir un mont-de-piété à Lucéram.
Construction de la chapelle Saint-Pierre de Lucéram, en 1780.
La commune de Lucéram demande en 1785 de retirer du mont-de-piété et de l'hôpital des sommes pour les distribuer aux particuliers qui se trouvent réduits à la misère.
En 1792, les troupes françaises envahissent le comté de Nice. Après la prise de Nice, les combats vont se porter sur l'arrière-pays pour prendre des forts de Saorge. Une forme de guérilla est faite par les barbets. Les combats durent jusqu'en 1800. Après la chute de Napoléon er, le comté de Nice retourne à la Maison de Savoie, en 1814.
Rattachement du comté de Nice à la France, sauf Tende et La Brigue, en 1860.
Début de la construction de la caserne de Peïra-Cava en 1876.
23 février 1887, le séisme ligure fait de nombreux dégâts à Lucéram.
Première compétition de ski à Peïra-Cava en 1909 organisée par la section de Nice du Club alpin français présidée par le comte Victor de Cessole.
Le pont du Vergier est inauguré en 1931.
Article connexe : Élections municipales de 2014 dans les Alpes-Maritimes.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Liste des maires successifs
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1860 | 1861 | Francesco Tommasi18 |
|
|
1861 | 1865 |
|
| |
1865 | 1872 | Clément Barralis-Ruffin |
|
|
1872 | 1878 | Jean-Baptiste Trucchi |
|
|
1878 | 1884 | Victor Matheudi |
|
|
1884 | 1888 | Albert Moriez |
|
|
1888 | 1892 | Jean-Baptiste Audibert |
|
|
1892 | 1893 | François Barralis |
|
|
1893 | 1900 | Charles Lanteri |
|
|
1900 | 1901 | Jean-Baptiste Gal |
|
|
1901 | 1919 | Honoré Barralis |
|
|
1919 | 1929 | Albert Trucchi |
|
|
1929 | 1945 | François Trucchi |
|
|
1945 | 1947 | Édouard Raymond19 |
|
|
1947 | 1959 | Francis Barralis |
|
|
1959 | 1975 | Félix Gal |
|
|
1975 | mars 1989 | Charles Barraya |
|
|
mars 1989 | mars 2001 | Francis Noat |
| |
mars 2001 | 2014 | André Gal |
| |
201421 | En cours | Michel Calmet | Retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation22. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 200623.
En 2016, la commune comptait 1 285 habitantsNote 1, en augmentation de 4,98 % par rapport à 2011 (Alpes-Maritimes : +0,23 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
724 | 803 | 862 | 1 007 | 1 207 | 1 212 | 1 206 | 1 158 | 1 127 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
1 090 | 1 038 | 1 034 | 1 128 | 1 048 | 1 434 | 1 282 | 1 238 | 1 233 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
987 | 965 | 1 455 | 1 013 | 648 | 568 | 632 | 630 | 694 |
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | - | - | - |
889 | 1 026 | 1 035 | 1 228 | 1 224 | 1 285 | - | - | - |
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 199924 puis Insee à partir de 200625.)
Histogramme de l'évolution démographique
Le village des Paillons a fait de l'exposition de ses crèches une tradition depuis plus de 18 ans26. La tradition fut lancée par Christiane Ricort en collaboration avec plusieurs associations et les habitants de la commune pour Noël 199827. Cette coutume perdure encore aujourd'hui attirant chaque année des milliers de curieux qui arpentent les rues du village28.
L'économie lucéramoise est fondée principalement sur le tourisme et quelques activités artisanales. Grâce à son patrimoine et ses nombreux monuments, son circuit des crèches et le plateau de Peïra-Cava, le village bénéficie d'aménités touristiques notables. Il est classé « commune touristique » depuis 1924 et a obtenu en 2012 une fleur au classement du Concours des villes et villages fleuris.
Cependant, les activités agricoles n'ont pas totalement disparu. Un moulin à huile demeure aux Mounts, et une ferme-auberge, la Gabelle, perpétue la tradition agro-sylvo-pastorale de l'arrière-pays niçois29.
Tableau issu des données de l'INSEE, fondé sur les 121 établissements recensés au 31 décembre 2010 :
Répartition de l'emploi30
| ||||
Lucéram | 53,8 % | 9,9 % | 19,8 % | 16,5 % |
69,0 % | 4,5 % | 12,5 % | 4,5 % | |
Moyenne nationale | 71,5 % | 18,3 % | 6,1 % | 4,1 % |
Lucéram est-elle une ville-dortoir de la banlieue de Nice ? Lucéram se situe aux confins de l'espace périurbain de la Métropole Nice Côte d'Azur bien que faisant partie d'une autre intercommunalité. La commune de Lucéram ne compte que 157 emplois salariés ou non-salariés sur son territoire.
•.L'église Sainte-Marguerite31,32 : elle se dresse sur une terrasse dominant Lucéram ; on aperçoit, à droite, les pans de murs crénelés et la tour, curieusement fendue, de l'enceinte fortifiée. L'édifice, de la fin du XVe siècle a été surchargé au XVIIIe siècle de stucs italiens. Il renferme de très belles œuvres d'art : cinq grands retables de l'école du maître niçois Louis Bréa, auxquels ont été ajoutés des encadrements de stuc au XVIIIe siècle. Ces retables constituent l'ensemble le plus complet du comté de Nice. On remarquera particulièrement le retable de saint Antoine (XVe siècle) qui se trouve dans le transept droit, et celui de Sainte-Marguerite, à dix compartiments, attribué à Louis Bréa, derrière le maître-autel (XVIe siècle). Une restauration heureuse a permis de retrouver l'œuvre primitive de Bréa. Deux Pietà : l'une en plâtre sur étoffe, du XIIIe siècle, l'autre en bois peint, du XVIe siècle. Le trésor contient, outre une Vierge en albâtre du XVIe siècle. des pièces d'orfèvrerie remarquables dont une statuette en argent de Sainte-Marguerite (1500), des chandeliers d'argent massif du XVIIe siècle.
•.Plusieurs chapelles existent sur le territoire de la commune, chapelle de Pénitents à l'intérieur du village, comme la chapelle Saint-Pierre ou la chapelle Saint-Jean, chapelles protégeant le village ou les marchands sur les chemins qui lui donnaient accès, comme les chapelles Notre-Dame-de-Bon-Cœur et la chapelle Saint-Grat. Certaines de ces chapelles ont été classées ou inscrites à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques :
•.chapelle Saint-Pierre, ou chapelle des Pénitents Noirs37,
•.chapelle Saint-Jean, ou chapelle des Pénitents Blancs. La chapelle abrite le musée des vieux outils et de la vie locale38,39.
•.Le service régional de l'inventaire a par ailleurs procédé à une étude très détaillée du patrimoine mobilier de la commune40.
•.Le village était protégé par une enceinte dont on peut encore voir plusieurs éléments, comme la tour ronde ouverte au sommet du village41,42.
•.Moulins de Lucéram43.
•.Zone de Beasse44.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Article connexe : Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
| Blason | D'azur à l'étoile d'or (appointée aux bords de l'écu et) chargée d'une rose de gueules, boutonnée d'un cœur d'argent, pointée de sinople, accompagnée en chef de deux croisettes cousues de gueules et en pointe d'une tour d'argent. |
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |