Table des matières
En tant tant qu’administrateur du système, il est sage que vous sachiez en gros comment le système Debian est démarré et configuré. Bien que les détails exacts figurent dans les fichiers sources des paquets installés et dans leurs documentations, c’est un peu pénible pour la plupart d’entre-nous.
Here is a rough overview of the key points of the Debian system initialization. Since the Debian system is a moving target, you should refer to the latest documentation.
Debian Linux Kernel Handbook is the primary source of information on the Debian kernel.
bootup
(7) describes the system bootup process based on
systemd
. (Recent Debian)
boot
(7) describes the system bootup process based on UNIX
System V Release 4. (Older Debian)
Le système informatique subit plusieurs phases de processus d’amorçage (« boot strap process ») depuis l’événement de mise sous tension jusqu’à ce qu’il offre à l’utilisateur un système d’exploitation (OS) pleinement fonctionnel.
Pour des raison de simplicité, je limiterai la discussion à une plateforme PC typique avec l’installation par défaut.
Le processus d’amorçage typique est comme une fusée à quatre étages. Chaque étage de la fusée passe le contrôle du système à l’étage suivant.
Bien entendu, elles peuvent être configurées de manière différente. Par exemple, si vous avez compilé votre propre noyau, vous pouvez sautez l’étape avec le système mini-Debian. Ne supposez donc pas que c’est le cas sur votre système avant de l’avoir vérifié vous-même.
The Unified Extensible Firmware Interface (UEFI) defines a boot manager as part of the UEFI specification. When a computer is powered on, the boot manager is the 1st stage of the boot process which checks the boot configuration and based on its settings, then executes the specified OS boot loader or operating system kernel (usually boot loader). The boot configuration is defined by variables stored in NVRAM, including variables that indicate the file system paths to OS loaders or OS kernels. An EFI system partition (ESP) is a data storage device partition that is used in computers adhering to the UEFI specification. Accessed by the UEFI firmware when a computer is powered up, it stores UEFI applications and the files these applications need to run, including operating system boot loaders. (On the legacy PC system, BIOS stored in the MBR may be used instead.)
The boot loader is the 2nd stage of the boot process which is started by the UEFI. It loads the system kernel image and the initrd image to the memory and hands control over to them. This initrd image is the root filesystem image and its support depends on the bootloader used.
The Debian system normally uses the Linux kernel as the default system kernel. The initrd image for the current 5.x Linux kernel is technically the initramfs (initial RAM filesystem) image.
There are many boot loaders and configuration options available.
Tableau 3.1. Liste des chargeurs initiaux
paquet | popcon | taille | initrd | chargeur initial | description |
---|---|---|---|---|---|
grub-efi-amd64 | I:261 | 159 | Pris en charge | GRUB UEFI | This is smart enough to understand disk partitions and filesystems such as vfat, ext4, …. (UEFI) |
grub-pc | V:23, I:708 | 534 | Pris en charge | GRUB 2 | This is smart enough to understand disk partitions and filesystems such as vfat, ext4, …. (BIOS) |
grub-rescue-pc | V:0, I:1 | 6422 | Pris en charge | GRUB 2 | images de secours amorçables de GRUB 2 (CD et disquettes) (versions PC/BIOS) |
lilo | V:0, I:1 | 697 | Pris en charge | Lilo | réside sur les emplacements des secteurs de données du disque dur (Ancien). |
syslinux | V:3, I:41 | 344 | Pris en charge | Isolinux | il comprend le système de fichiers ISO9660. C’est utilisé pour le CD d’amorçage. |
syslinux | V:3, I:41 | 344 | Pris en charge | Syslinux | il comprend le système de fichiers MSDOS (FAT). Il est utilisé par la disquette d’amorçage. |
loadlin | V:0, I:0 | 90 | Pris en charge | Loadlin | un nouveau système est démarré depuis le système FreeDOS/MSDOS. |
mbr | V:0, I:5 | 50 | Non pris en charge | MBR par Neil Turton | c’est un logiciel libre qui se substitue au MBR de MSDOS. Il ne comprend que les partitions sur disques. |
Avertissement | |
---|---|
Do not play with boot loaders without having bootable rescue media (USB
memory stick, CD or floppy) created from images in the
|
For UEFI system, GRUB2 first reads the ESP partition and uses UUID specified
for search.fs_uuid
in
"/boot/efi/EFI/debian/grub.cfg
" to determine the
partition of the GRUB2 menu configuration file
"/boot/grub/grub.cfg
".
The key part of the GRUB2 menu configuration file looks like:
menuentry 'Debian GNU/Linux' ... { load_video insmod gzio insmod part_gpt insmod ext2 search --no-floppy --fs-uuid --set=root fe3e1db5-6454-46d6-a14c-071208ebe4b1 echo 'Loading Linux 5.10.0-6-amd64 ...' linux /boot/vmlinuz-5.10.0-6-amd64 root=UUID=fe3e1db5-6454-46d6-a14c-071208ebe4b1 ro quiet echo 'Loading initial ramdisk ...' initrd /boot/initrd.img-5.10.0-6-amd64 }
For this part of /boot/grub/grub.cfg
, this menu entry
means the following.
Tableau 3.2. The meaning of the menu entry of the above part of
/boot/grub/grub.cfg
setting | valeur |
---|---|
GRUB2 modules loaded | gzio , part_gpt ,
ext2 |
root file system partition used | partition identified by
UUID=fe3e1db5-6454-46d6-a14c-071208ebe4b1 |
kernel image path in the root file system | /boot/vmlinuz-5.10.0-6-amd64 |
kernel boot parameter used | "root=UUID=fe3e1db5-6454-46d6-a14c-071208ebe4b1 ro quiet " |
initrd image path in the root file system | /boot/initrd.img-5.10.0-6-amd64 |
Astuce | |
---|---|
You can enable to see kerrnel boot log messages by removing
|
Astuce | |
---|---|
You can customize GRUB splash image by setting
|
Consultez « info grub
» et
grub-install
(8).
Le système mini-Debian est la troisième étape du processus d’amorçage lancée par le chargeur d’amorçage. Elle lance le noyau du système avec son système de fichiers racine en mémoire. C’est une étape préparatoire facultative du processus de démarrage.
Note | |
---|---|
Le terme « système mini-Debian » est utilisé par l’auteur pour décrire dans ce document cette 3ème étape du processus de démarrage. On désigne souvent ce système par système initrd. Un système semblable en mémoire est utilisé par l’installateur Debian. |
The "/init
" program is executed as the first program in
this root filesystem on the memory. It is a program which initializes the
kernel in user space and hands control over to the next stage. This
mini-Debian system offers flexibility to the boot process such as adding
kernel modules before the main boot process or mounting the root filesystem
as an encrypted one.
The "/init
" program is a shell script program if
initramfs was created by initramfs-tools
.
Vous pouvez interrompre cette partie du processus d’amorçage afin d’obtenir
l’invite de l’interpréteur de l’administrateur en indiquant
« break=init
» etc. comme paramètre de
démarrage du noyau. Consultez le script
« /init
» pour d’autres conditions
d’interruption. Cet environnement d’interpréteur de commandes est
suffisamment sophistiqué pour effectuer une bonne inspection du matériel de
votre machine.
Les commandes disponibles avec ce système mini-Debian sont des commandes
réduites et sont principalement fournies par un outil GNU appelé
busybox
(1).
The "/init
" program is a binary
systemd
program if initramfs was created by
dracut
.
Commands available in this mini-Debian system are stripped down
systemd
(1) environment.
Attention | |
---|---|
Vous devrez utiliser l’option « |
Le système Debian normal est le quatrième étage du processus d’amorçage, il est lancé par le système mini-Debian. Le noyau du système mini-Debian continue de tourner dans cet environnement. Le système de fichiers racine passe de celui en mémoire à celui, réel, lu sur le disque dur.
Le programme init est le premier à être exécuté,
assorti du PID=1, afin qu’il accomplisse son rôle de processus principal du
démarrage, qui consiste à commander l’exécution de plusieurs programmes. Le
chemin par défaut du programme init est
« /sbin/init
» mais il peut être modifié en
passant un paramètre de démarrage au noyau, comme suit :
« init=/chemin/vers/programme_init
».
"/sbin/init
" is symlinked to
"/lib/systemd/systemd
" after Debian 8 Jessie (released in
2015).
Astuce | |
---|---|
Il est possible de vérifier le niveau d’exécution courant de la commande
|
Tableau 3.3. Liste d’utilitaires d’amorçage initial pour le système Debian :
paquet | popcon | taille | description |
---|---|---|---|
systemd
|
V:857, I:951 | 9572 | démon init (8) basé sur des événements pour la concurrence
(remplacement de sysvinit ) |
systemd-sysv
|
V:830, I:950 | 72 | the manual pages and links needed for systemd to replace
sysvinit |
init-system-helpers
|
V:694, I:961 | 140 | helper tools for switching between sysvinit and
systemd |
initscripts
|
V:51, I:197 | 177 | scripts pour initialiser et arrêter le système |
sysvinit-core
|
V:6, I:7 | 342 | Utilitaires init (8) de type System-V |
sysv-rc
|
V:101, I:210 | 85 | Mécanisme de changement de niveau de fonctionnement de type System-V |
sysvinit-utils
|
V:906, I:999 | 100 | Utilitaires de type System-V (startpar (8),
bootlogd (8), …) |
lsb-base
|
V:899, I:988 | 12 | Linux Standard Base 3.2 fonctionnalité de script d’initialisation |
insserv
|
V:132, I:208 | 153 | outil pour organiser la séquence de démarrage en utilisant les dépendances du script LSB de init.d |
uswsusp
|
V:1, I:4 | 714 | outil permettant d’utiliser le programme de l’espace utilisateur de mise en veille fourni par Linux |
kexec-tools
|
V:1, I:7 | 286 | outil kexec pour le redémarrage par kexec (8) (redémarrage
à chaud) |
systemd-bootchart
|
V:0, I:1 | 132 | analyseur des performances du processus de démarrage |
mingetty
|
V:0, I:3 | 38 | getty (8) en mode console uniquement |
mgetty
|
V:0, I:0 | 315 | modem intelligent (« smart modem ») remplaçant de
getty (8) |
Astuce | |
---|---|
Vous trouverez des conseils actualisés pour accélérer le processus de démarrage sur Debian wiki:BootProcessSpeedup. |
This section describes how system is started by the
systemd
(1) program with PID=1
(i.e.,
init process).
The systemd
init process spawns processes in parallel
based on the unit configuration files (see
systemd.unit
(5)) which are written in declarative style
instead of SysV-like procedural style.
The spawned processes are placed in individual Linux control groups named after the unit which they belong to in the private systemd hierarchy (see cgroups and Section 4.7.4, « Linux security features »).
The unit configuration files are loaded from a set of paths (see
systemd-system.conf
(5)) as follows:
"/lib/systemd/system
": OS default configuration files
"/etc/systemd/system
": system administrator configuration
files which override the OS default configuration files
"/run/systemd/system
": run-time generated configuration
files which override the installed configuration files
Their inter-dependencies are specified by the directives
"Wants=
", "Requires=
",
"Before=
", "After=
", … (see "MAPPING
OF UNIT PROPERTIES TO THEIR INVERSES" in
systemd.unit
(5)). The resource controls are also defined
(see systemd.resource-control
(5)).
The suffix of the unit configuration file encodes their types as:
*.service describes the process
controlled and supervised by systemd
. See
systemd.service
(5).
*.device describes the device exposed in
the sysfs
(5) as udev
(7) device
tree. See systemd.device
(5).
*.mount describes the file system mount
point controlled and supervised by systemd
. See
systemd.mount
(5).
*.automount describes the file system
auto mount point controlled and supervised by
systemd
. See systemd.automount
(5).
*.swap describes the swap device or file
controlled and supervised by systemd
. See
systemd.swap
(5).
*.path describes the path monitored by
systemd
for path-based activation. See
systemd.path
(5).
*.socket describes the socket controlled
and supervised by systemd
for socket-based
activation. See systemd.socket
(5).
*.timer describes the timer controlled
and supervised by systemd
for timer-based activation. See
systemd.timer
(5).
*.slice manages resources with the
cgroups
(7). See systemd.slice
(5).
*.scope is created programmatically using
the bus interfaces of systemd
to manages a set of system
processes. See systemd.scope
(5).
*.target groups other unit configuration
files to create the synchronization point during start-up. See
systemd.target
(5).
Upon system start up (i.e., init), the systemd
process
tries to start the "/lib/systemd/system/default.target
(normally symlinked to "graphical.target
"). First, some
special target units (see systemd.special
(7)) such as
"local-fs.target
", "swap.target
" and
"cryptsetup.target
" are pulled in to mount the
filesystems. Then, other target units are also pulled in by the target unit
dependencies. For details, read bootup
(7).
systemd
offers backward compatibility features.
SysV-style boot scripts in
"/etc/init.d/rc[0123456S].d/[KS]name
"
are still parsed and telinit
(8) is translated into
systemd unit activation requests.
Attention | |
---|---|
Emulated runlevel 2 to 4 are all symlinked to the same
" |
The kernel maintains the system hostname. The system unit started by
systemd-hostnamed.service
sets the system hostname at
boot time to the name stored in "/etc/hostname
". This
file should contain only the system
hostname, not a fully qualified domain name.
Pour afficher le nom de la machine utilisée, lancez la commande
hostname
(1) sans paramètre.
The mount options of normal disk and network filesystems are set in
"/etc/fstab
". See fstab
(5) and Section 9.6.7, « Optimisation du système de fichiers à l’aide des options de montage ».
The configuration of the encrypted filesystem is set in
"/etc/crypttab
". See crypttab
(5)
The configuration of software RAID with mdadm
(8) is set
in "/etc/mdadm/mdadm.conf
". See
mdadm.conf
(5).
Avertissement | |
---|---|
Une fois tous les systèmes de fichiers montés, les fichiers temporaires se
trouvant dans « |
Network interfaces are typically initialized in
"networking.service
" for the lo
interface and "NetworkManager.service
" for other
interfaces on modern Debian desktop system under systemd
.
Voir Chapitre 5, Configuration du réseau pour savoir comment les configurer.
The kernel error message displayed to the console can be configured by setting its threshold level.
# dmesg -n3
Tableau 3.4. Liste des niveaux d’erreur du noyau
valeur du niveau d’erreur | nom du niveau d’erreur | signification |
---|---|---|
0 | KERN_EMERG | le système est inutilisable |
1 | KERN_ALERT | une action doit être entreprise immédiatement |
2 | KERN_CRIT | conditions critiques |
3 | KERN_ERR | conditions d’erreur |
4 | KERN_WARNING | conditions d’avertissement |
5 | KERN_NOTICE | condition normale mais significative |
6 | KERN_INFO | information |
7 | KERN_DEBUG | messages du niveau de débogage |
Under systemd
, both kernel and system messages are logged
by the journal service systemd-journald.service
(a.k.a
journald
) either into a persistent binary data below
"/var/log/journal
" or into a volatile binary data below
"/run/log/journal/
". These binary log data are accessed
by the journalctl
(1) command. For example, you can
display log from the last boot as:
$ journalctl -b
Tableau 3.5. List of typical journalctl
command snippets
Operation | Command snippets |
---|---|
View log for system services and kernel from the last boot | "journalctl -b --system " |
View log for services of the current user from the last boot | "journalctl -b --user " |
View job log of "$unit " from the last boot |
"journalctl -b -u $unit " |
View job log of "$unit " ("tail -f "
style) from the last boot |
"journalctl -b -u $unit -f " |
Under systemd
, the system logging utility
rsyslogd
(8) may be uninstalled. If it is installed, it
changes its behavior to read the volatile binary log data (instead of
pre-systemd default "/dev/log
") and to create traditional
permanent ASCII system log data. This can be customized by
"/etc/default/rsyslog
" and
"/etc/rsyslog.conf
" for both the log file and on-screen
display. See rsyslogd
(8) and
rsyslog.conf
(5). See also Section 9.3.2, « Analyseur de journaux ».
The systemd
offers not only init system but also generic
system management operations with the systemctl
(1)
command.
Tableau 3.6. List of typical systemctl
command snippets
Operation | Command snippets |
---|---|
List all target unit configuration | "systemctl list-units --type=target " |
List all service unit configuration | "systemctl list-units --type=service " |
List all unit configuration types | "systemctl list-units --type=help " |
List all socket units in memory | "systemctl list-sockets " |
List all timer units in memory | "systemctl list-timers " |
Start "$unit " |
"systemctl start $unit " |
Stop "$unit " |
"systemctl stop $unit " |
Reload service-specific configuration | "systemctl reload $unit " |
Stop and start all "$unit " |
"systemctl restart $unit " |
Start "$unit " and stop all others |
"systemctl isolate $unit " |
Switch to "graphical " (GUI system) |
"systemctl isolate graphical " |
Switch to "multi-user " (CLI system) |
"systemctl isolate multi-user " |
Switch to "rescue " (single user CLI system) |
"systemctl isolate rescue " |
Send kill signal to "$unit " |
"systemctl kill $unit " |
Check if "$unit " service is active |
"systemctl is-active $unit " |
Check if "$unit " service is failed |
"systemctl is-failed $unit " |
Check status of "$unit|$PID|device " |
"systemctl status $unit|$PID|$device " |
Show properties of "$unit|$job " |
"systemctl show $unit|$job " |
Reset failed "$unit " |
"systemctl reset-failed $unit" |
List dependency of all unit services | "systemctl list-dependencies --all " |
List unit files installed on the system | "systemctl list-unit-files " |
Enable "$unit " (add symlink) |
"systemctl enable $unit " |
Disable "$unit " (remove symlink) |
"systemctl disable $unit " |
Unmask "$unit " (remove symlink to
"/dev/null ") |
"systemctl unmask $unit " |
Mask "$unit " (add symlink to
"/dev/null ") |
"systemctl mask $unit " |
Get default-target setting | "systemctl get-default " |
Set default-target to "graphical " (GUI system) |
"systemctl set-default graphical " |
Set default-target to "multi-user " (CLI system) |
"systemctl set-default multi-user " |
Show job environment | "systemctl show-environment " |
Set job environment "variable " to
"value " |
"systemctl set-environment variable=value " |
Unset job environment "variable " |
"systemctl unset-environment variable " |
Reload all unit files and daemons | "systemctl daemon-reload " |
Shut down the system | "systemctl poweroff " |
Shut down and reboot the system | "systemctl reboot " |
Suspend the system | "systemctl suspend " |
Hibernate the system | "systemctl hibernate " |
Here, "$unit
" in the above examples may be a single unit
name (suffix such as .service
and
.target
are optional) or, in many cases, multiple unit
specifications (shell-style globs "*
",
"?
", "[]
" using
fnmatch
(3) which will be matched against the primary
names of all units currently in memory).
System state changing commands in the above examples are typically preceded
by the "sudo
" to attain the required administrative
privilege.
The output of the "systemctl status $unit|$PID|$device
"
uses color of the dot ("●") to summarize the unit state at a glance.
White "●" indicates an "inactive" or "deactivating" state.
Red "●" indicates a "failed" or "error" state.
Green "●" indicates an "active", "reloading" or "activating" state.
Here are a list of other monitoring command snippets under
systemd
. Please read the pertinent manpages including
cgroups
(7).
Tableau 3.7. List of other monitoring command snippets under systemd
Operation | Command snippets |
---|---|
Show time spent for each initialization steps | "systemd-analyze time " |
List of all units by the time to initialize | "systemd-analyze blame " |
Load and detect errors in "$unit " file |
"systemd-analyze verify $unit " |
Show terse runtime status information of the user of the caller's session | "loginctl user-status " |
Show terse runtime status information of the caller's session | "loginctl session-status " |
Track boot process by the cgroups | "systemd-cgls " |
Track boot process by the cgroups | "ps xawf -eo pid,user,cgroup,args " |
Track boot process by the cgroups | Read sysfs under
"/sys/fs/cgroup/systemd/ " |
With default installation, many network services (see Chapitre 6, Applications réseau) are started as daemon processes after
network.target
at boot time by
systemd
. The "sshd
" is no exception.
Let's change this to on-demand start of "sshd
" as a
customization example.
First, disable system installed service unit.
$ sudo systemctl stop sshd.service $ sudo systemctl mask sshd.service
The on-demand socket activation system of the classic Unix services was
through the inetd
(or xinetd
)
superserver. Under systemd
, the equivalent can be
enabled by adding *.socket and *.service unit configuration files.
sshd.socket
for specifying a socket to listen on
[Unit] Description=SSH Socket for Per-Connection Servers [Socket] ListenStream=22 Accept=yes [Install] WantedBy=sockets.target
sshd@.service
as the matching service file of
sshd.socket
[Unit] Description=SSH Per-Connection Server [Service] ExecStart=-/usr/sbin/sshd -i StandardInput=socket
Then reload.
$ sudo systemctl daemon-reload
The udev system provides mechanism for the
automatic hardware discovery and initialization (see
udev
(7)) since Linux kernel 2.6. Upon discovery of each
device by the kernel, the udev system starts a user process which uses
information from the sysfs filesystem (see
Section 1.2.12, « procfs et sysfs »), loads required kernel modules
supporting it using the modprobe
(8) program (see Section 3.8.1, « Initialisation des modules du noyau »), and creates corresponding
device nodes.
Astuce | |
---|---|
Si
« Les nœuds de périphériques n’ont pas besoin d’être statiques pour les règles
de montage se trouvant dans
« |
Comme le système udev est une cible quelque peu mouvante, je laisse les détails pour d’autres documentations et je ne donnerai ici qu’un minimum d’informations.
Le programme modprobe
(8) nous permet de configurer,
depuis un processus utilisateur, un noyau Linux en cours d’exécution en
ajoutant ou en supprimant des modules du noyau. Le système udev (consultez
Section 3.8, « Le système udev ») en automatise l’appel afin d’aider à
l’initialisation du module du noyau.
Il existe des modules non liés au matériel et des modules qui pilotent des
éléments matériels particuliers comme les suivants qui demandent à être
préchargés en les déclarant dans le fichier
« /etc/modules
» (consultez
modules
(5)).
les modules TUN/TAP fournissent un périphérique de réseau virtuel point-à-point (TUN) et un périphérique de réseau virtuel Ethernet (TAP) ;
les modules netfilter fournissent les
fonctions de pare-feu netfilter (iptables
(8), Section 5.6, « Infrastructure de netfilter ») ;
le module du pilote du temporisateur de chien de garde.
Les fichiers de configuration du programme modprobe
(8) se
trouvent dans le répertoire
« /etc/modprobes.d/
» comme c’est expliqué dans
modprobe.conf
(5). (Si vous souhaitez que certains modules
du noyau ne soient pas chargés automatiquement, vous pouvez les mettre en
liste noire dans le
fichier« /etc/modprobes.d/blacklist
»).
Le fichier
« /lib/modules/version/modules.dep
»
généré par le programme depmod
(8) décrit les dépendances
des modules utilisés par le programme modprobe
(8).
Note | |
---|---|
Si vous rencontrez des problèmes de chargement de modules lors du chargement
des modules au démarrage ou avec |
Le programme modinfo
(8) affiche des informations
concernant les modules du noyau.
Le programme lsmod
(8) formate de manière agréable le
contenu de « /proc/modules
», affichant quels
sont les modules du noyau actuellement chargés.
Astuce | |
---|---|
Vous pouvez identifier le matériel exact installé sur votre système. Consultez Section 9.5.3, « Identification du matériel ». Vous pouvez configurer le matériel au moment du démarrage pour activer les fonctionnalités désirées de ce matériel. Consultez Section 9.5.4, « Configuration matérielle ». Vous pouvez probablement ajouter la prise en charge d’un périphérique particulier en recompilant le noyau. Consultez Section 9.10, « Le noyau ». |